D’après les informations communiquées hier par le Financial Times, à savoir en date du 13 janvier 2024, la gigantesque banque américaine Citi Group a indiqué qu’elle prévoyait de supprimer a minima 20 000 emplois d’ici à 2026, ce qui correspond à environ 10 % de son effectif salarial global. La banque américaine marque doublement le pas, en annonçant également son pire trimestre financier depuis 14 ans.
Les réductions annoncées de la masse salariale sembleraient coûter aux alentours de 1,8 milliard de dollars à la banque, d’après Citi Group, mais lui permettraient d’économiser environ 2,5 milliards de dollars par an à horizon de 2026 (une fois l’ensemble des licenciements effectués).
La giga-structure bancaire a accusé une perte sèche de 1,8 milliard de dollars lors des trois derniers mois de l’année 2023. Cette année-là a vraisemblablement été tirée nivelée le bas du fait d’environ 4 milliards de dollars de charges financières et dépenses.
D’après Jane Fraser, directrice générale de Citi Group, la performance de la banque fût « très décevante » bien que cette dernière ait, semblerait-il, fait « des progrès substantiels en simplifiant Citi Group et en exécutant [leur] stratégie ». Madame Fraser prévoie que 2024 serait « un tournant ».
Selon les résultats trimestriels publiés par la banque, il n’est pas cependant pas difficile de se rendre compte qu’il s’agit des pires résultats depuis (fin) 2009, alors que le crise des Subprimes commençait tout juste à s’essoufler au sein des banques.
Aussi, la restructuration tant vantée par J. Fraser vise simplement à rationaliser les coûts et, donc, à augmenter les rendements de la banque. Citi Group semble tendre vers une réorganisation éliminant cinq niveaux de direction (et les ramenant de 13 à huit), les chefs des cinq unités commerciales relevant directement de J. Fraser.
La banque s’attend ainsi à ce que son effectif salarial global tombe à 180 000 personnes pour 2025 (ou 2026, au plus tard), contre un maximum de 240 000 au début de l’année 2023. En sus des suppressions d’effectifs directement dues au processus de restructuration susmentionné, la banque prévoyait – par ailleurs – de supprimer pas moins de 40 000 employés supplémentaires en raison des retraits prévus de ses activités de banque tout public au Mexique et ailleurs dans le monde.
Enfin, il semble pertinent de rappeler que la règle n°1 fixée par l’Agenda 2030 du Forum Économique Mondial est : « Vous ne posséderez rien et vous [en] serez heureux » (source : Forum Économique Mondial, voir ci-dessous). Manifestement, cela s’applique(ra) également à l’emploi à échelle mondiale !