Le 23 février 2024, l’actuel Ministre de l’Économie et des Finances français annonçait sur les réseaux sociaux que « des dizaines de milliards d’euros dorment dans les comptes bancaires des Européens » et qu’il avait formulé au sein du Conseil des Ministres de l’Union Européenne – à Gand, en Belgique – des « propositions pour les mettre au service de nos entreprises et de notre souveraineté ».
Tel qu’expliqué dans sa courte vidéo durant 1 minute et 41 secondes, Monsieur Bruno LE MAIRE se voulait mécontent de la stagnation à échelle européenne de la progression de « l’union des marchés de capitaux ». Si tout un chacun peut se demander de quoi il retourne, le principal intéressé argumente à ce sujet en expliquant que cette union des marchés de capitaux représente « la possibilité de mobiliser toute l’épargne des européens, [à savoir] 35 000 milliards d’euros pour financer la transition climatique, notre effort de défense et les investissements dans l’Intelligence Artificielle ».
D’après le Ministre, « comme les choses n’avancent pas à 27 [pays membres] », il a donc décidé de proposer une alternative visant à avancer sur une base dite « volontaire, avec un petit nombre d’États membres ». L’objectif visé à travers cela est simple et consiste visiblement à « proposer un produit d’épargne européen, dans les mois qui viennent et une supervision européenne des marchés de capitaux ».
Très simplement, à l’heure où des dizaines de milliards s’envolent quotiennement de la France vers l’étranger et/ou des projets plus impertinants les uns que les autres, le Ministre français annonce que cette mobilisation des fonds des épargnants européens a pour objectif de « lever, par conséquent, plusieurs dizaines de milliards d’euros pour financer notre croissance et notre prospérité ».
Enfin, « l’Europe ne peut pas s’affaiblir économiquement comme elle le fait, maintenant, depuis plusieurs mois parce qu’elle n’a pas les réserves financières suffisantes », selon lui. L’idée sous-jacente, à long terme, est distinctement énoncée en ce qu’elle consite donc « à faire travailler l’épargne des européens ; 35 000 milliards d’euros qui dorment aujourd’hui sur les comptes bancaires européens au lieu de faire la prospérité de l’Europe de demain, au lieu de financer l’Intelligence Artificielle, au lieu de financer la transition climatique ».
Si les propos officiels rapportés présentement par Scylla Investment ne vous semblent pas authentiques et/ou imaginables, alors la vidéo officielle de l’intéressé se trouvant ci-dessous, issue du réseau social Twitter, en parlant lui-même en ces exacts termes aura vraisemblablement la possibilité de convaincre qui que ce soit.