Le « monde de l’Art » a énormément évolué au cours des deux précédents siècles, jusqu’à faire d’un des plus formidables mode de représentation – de la vie – une véritable raillerie. Désormais totalement biaisé du fait de son environnement purement financiarisé, à un point probablement inédit, le « monde de l’Art » n’est désormais plus qu’un vaste « marché ».
A l’heure où Prix et Valeur sont décorrélés de toute rationalité, il apparait que les grands financiers tenant ce vaste « marché de l’Art » sont majoritairement des matamores qui tentent d’apprendre aux vieux singes à faire la grimace.
Si tout ceci est fort déliquescent, à l’image de Justin Sun ayant dernièrement acheté pour 6,2 millions de dollars une simple banane fixée sur une toile blanche au moyen d’un ruban adhésif gris (pour ensuite manger ladite banane et en faire un brouhaha médiatique), il apparait que certaines capsules filmographiques françaises avaient déjà mis en exergue ce phénomène insidieux en 2009 et 2011 avec, respectivement, les films Coco (de Gad Elmaleh) et Intouchables (d’Olivier Nakache et Eric Toledano).
Aussi, il est présenté ci-dessous deux extraits desdits métrages français susnommés afin de permettre à chaque lecteur de se questionner sur la logique, la légitimité ainsi que la Valeur attachées à de tels prix concernant des œuvres, a fortiori, relativement très simples artistiquement parlant.
Enfin, un commentaire de l’humoriste et auteur Gad Elmaleh, suite à son cambriolage antérieur dans le 17ème arrondissement à Paris, remet justement en perspective la notion de Prix eu égard à celle de Valeur. Bien que nuance et perspective soient à apporter aux propos tenus par l’artiste ci-dessous, afin de ne pas s’enfermer dans un certain dogmatisme démagogique, il apparait toutefois que l’angle sous lequel les éléments sont expliqués mérite d’être présentement retranscrit concernant le sujet abordé dans ce billet.