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Glauquerie : la jeunesse française née après 1995 se trouve-t-elle en plein marasme, avec extension de la situation à la génération Y (née entre 1980 et 1995) ?

Quel premier quart de siècle aux tumultes incessants pour les deux dernières générations françaises !

Après l’explosion des coûts de la vie et la baisse drastique du pouvoir d’achat des ménages, l’allongement de la durée moyenne des études (eu égard à la génération X, donc avant 1980), l’inénarable croissance des prix des études post-bac, les problèmes socio-économiques à répétition (crises de 2008 et 2015, manifestations, gilets jaunes, Covid, etc.), l’accroissement inarrêtable de l’endettement des ménages (tout autant français qu’internationaux), la robotisation à outrance de la société par l’intermédiaire de l’Intelligence Artificielle, les nombreux “passages en force” du gouvernement français sur des évolutions sociétales (retraites, travail, etc.) majeures à l’aide de l’article 49-3 de la Constitution française, entre autres éléments perturbants et dont la liste est (très) loin d’être exhaustive, l’avenir des deux dernières générations françaises s’annonce bien plus qu’orageux.

Tous ces évènements s’accumulant les uns aux autres (et/ou les uns après les autres) produisent depuis deux décennies un véritable “effet cocktail” dévastateur allant crescendo, produisant désormais l’effet d’une véritable “bombe cyclonique” socio-économique. Cette assertion est corroborée, notamment, parmi de multiples récents articles de grands journaux français.

A ce titre, comment ne pas citer l’article du 19 décembre 2022 du Figaro Emploi, intitulé “Emploi : la revanche des villes de province sur Paris” ? Bien que peu évocateur de prime abord quant à la thématique du jour, il contient involontairement (de la part du journal) quelques informations de premier ordre relatives aux conséquences sur les deux dernières générations françaises des effets sociétaux dévastateurs susmentionnés.

En prime, l’article rapporte notamment et surtout un témoignage d’une ingénieure française qui, n’arrivant pas à joindre les deux boûts à Paris, a été contrainte de déménager.

En effet, pour citer l’article en question, “Quitter Paris pour aller vivre en province ? Rien de plus classique en 2022. Elisa, une ingénieure parisienne de 27 ans, a déménagé dans le nord de la France il y a un an. « Je pense que le premier facteur, c’était l’aspect financier, confie-t-elle. Je ne m’y retrouvais plus du toutJe devais rembourser mon prêt étudiant et comme je n’étais pas assez bien payée (1 900 euros nets) pour vivre à Paris, je dépensais 50% de mon salaire pour mon loyer. Dès le 10 du mois j’étais dans le rouge. Ma vie, c’était métro, boulot, dodo. Les transports parisiens, le monde, le stress… Je n’en pouvais plus. J’avais l’impression que ma vie commençait le vendredi soir et finissait le dimanche soir ».”

Le témoignage en question est évocateur et factuellement extensible à une forte majorité de la population française de moins de 45 ans. Bien que Scylla Investment n’ait pas pour vocation à effectuer une liste de tous les articles de presse corroborant cet état de fait, tout lecteur est invité à approfondir les recherches en ce sens afin de mesurer plus amplement et drastiquement l’ampleur de cette “bombe cyclonique”.

A travers le présent article, l’intention n’est aucunement de réaliser le procès de qui que ce soit mais plutôt de dresser un état de faits et les conséquences qui en découlent, à l’instar de tous les articles réalisés et publiés sur le site Scylla Investment.

Il n’en demeure pas moins véritable et palpable que la situation est très symptomatique à l’échelle nationale mais aussi internationale.

Toutefois, la position responsabilisante du site, et la nuance apportée à l’analyse des faits et aux propos en découlant, fait qu’il est inenvisageable de rejeter totalement la faute sur l’état français (pour la France) ou totalement sur sa population (les français, donc). Il est tout à fait évident que les torts sont partagés dans des proportions variables selon les situations propres à chacun, malgré ce qu’en pense la population qui se considère trop souvent seulement comme une “victime” (et non un “acteur”) de sa propre vie.

Enfin, comme le disait un célèbre chanteur français “[il n’est] plus le temps de savoir à qui la faute, de compter sur la chance ou les autres”. En cela, une des solutions les plus évidentes afin de limiter, stopper voire inverser le nivellement vers le bas de son niveau de vie consiste en l’investissement et/ou la thésaurisation. Contrairement à la pensée commune, il n’y a guère besoin de disposer de (dizaines de) milliers d’euros pour initier ces pratiques pour lesquelles Scylla Investment s’emploie à donner accès à quiconque le souhaitant véritablement.