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Monde : comment analyser que « le désir de l’or n’est pas pour l’or lui-même mais pour les moyens d’acquérir la liberté et des intérêts » (R. W. Emerson) ?

Dans un monde où tout domaine devient sectaire, ou à tout le moins fait office de “religion”, le domaine financier de l’investissement ne fait pas exception à la règle. Divers domaines ayant attirés toutes sortes de personnes à l’éthique et aux savoirs douteux peuvent aisément être cités, tels que : la bourse, l’immobilier, la banque, les métaux précieux (Or, Argent, etc.), les crypto-actifs (Bitcoin, Ethereum, etc.), l’horlogerie, l’automobile, etc.

Afin d’être précis, sans concession, il est indubitable qu’un domaine doit être assimilé à un certain sectarisme – ou à une certaine forme de religion – lorsqu’on en arrive à “croire”, “espérer”, “souhaiter” ou “prier” que les décisions financières prises vont s’avérer intéressantes et/ou sécurisantes.

Un bilan en sombre teinte

La distinction entre investissement et spéculation est, aujourd’hui, tellement floue pour la plupart des personnes que Scylla Investment en est arrivé à faire un point sémantique, concis et précis, sur la thématique dans un précédent article intitulé “Investissement : le pouvoir des intérêts composés” (paragraphe “Entre investissement et spéculation”).

S’il est navrant de constater l’atmosphère déliquescente environnante au quotidien, il est d’autant plus désagréable de constater que tout un chacun n’a plus le sentiment de pouvoir s’en sortir (y compris parmi les plus aisés, contrairement à ce que beaucoup pensent).

Ce constat est autant valable humainement que financièrement et la résultante des éléments précités consiste en un amas d’hypocrisie, de méchanceté, d’ignorance, de mauvais choix et, en somme, de détresse.

Des expériences à se remémorer et de la sagesse à en tirer

Scylla Investment n’a nullement pour vocation à se poser en diseur de bonne ou mauvaise conduite, mais simplement en narrateur de faits. Toutefois, arrivé à un certain moment, il est utile de prendre du recul sur le monde dans lequel nous vivons lorsque celui-ci montre des failles colossales de partout.

Quoi qu’on en dise, le monde d’aujourd’hui fonctionne sur le fond EXACTEMENT comme il a fonctionné au cours des trois derniers millénaires (3 000 ans). Les personnes sacrifient toujours leur vie pour œuvrer, pour le compte d’autres personnes, afin de tenter de récupérer les moyens d’assurer leur subsistance dans ce monde. Les interconnexions entre les personnes (morales et physiques) sont toujours intéressées. Les régulations (lois, taxes, etc.) sont toujours régulées par une autorité étatique “toute puissante” faisant ainsi la pluie et le beau temps dans la vie des uns et des autres.

Seuls les moyens de fonctionnement ont changé (imprimerie, standardisation, laïcité, technologie, numérisation, etc.), mais cela ne constitue en rien un support tangible sur lequel s’appuyer car les moyens changent à mesure des échecs (notamment l’effondrement des empires, des nations et des alliances) à travers le temps.

Il s’agit de ce que Scylla Investment nomme le MONDE DE FORMES, en opposition au MONDE DE FOND.

Afin de citer l’article de Scylla Investment “Matrice : le mensonge organisé dévoilé par un citoyen”, le film “Matrix” énonçait justement ceci : “La Matrice est le monde qu’on superpose à ton regard pour t’empêcher de voir la vérité ? […] Le fait que tu es un esclave. […] Le monde est une prison, pour ton esprit.”

Le problème par rapport à tout cela est que ce fonctionnement de fond a toujours eu une seule et unique visée, à savoir asservir le plus grand nombre au profit d’une minorité de plus en plus restreinte.

Conclusions

Un président américain du 20ème siècle dit une fois qu’il fallait “suivre les tendances de fond”. Que le propos est adéquat, en rapport avec le monde dans lequel nous vivons au quotidien !

Toutefois, afin de s’intéresser aux tendances de fond, il est nécessaire de s’affranchir de la pseudo-pensée consistant à vouloir faire la même chose que telle ou telle personne et savoir réfléchir factuellement. A ce titre, cela est notamment pour cela que Scylla Investment existe et qu’elle choisi d’accompagner tout investisseur et/ou toute personne désireuse d’avoir une vision plus aiguisée du monde.

Afin de mettre en lumière les propos du jour, ce sont les dires de Richard Russell qui sonnent le glas de cet article en donnant une piste de réflexion financière digne de ce nom dans la société grâce à la perspective offerte par l’or, tant actuellement que ce fût le cas jadis.

“Un ami m’a demandé de choisir un placement que je voudrais léguer à mes arrière-arrière-petits-enfants. J’ai immédiatement répondu que ce serait des pièces d’or. La raison que j’ai invoquée est la suivante : les entreprises peuvent disparaître, les actions peuvent s’effondrer, les gouvernements peuvent changer et ils peuvent tomber, les booms et les récessions vont et viennent, mais l’or est la monnaie intrinsèque, et aucun homme ou nation n’a jamais douté de sa valeur. Et ils ne le feront jamais.” (Richard Russell, traduit de l’anglais par Scylla Investment)