Suite au récent renvoi du gouverneur de la Banque Centrale de Turquie, le pays doit désormais composer avec une chute conséquente de sa monnaie : la livre turque.
Le problème est que les Turcs ne sont pas prêts à voir leur épargne et/ou leurs investissements d’une vie fondre comme neige au soleil. De fait, on assiste à une véritable ruée sur l’Or de la part des ménages turques, ce qui va évidemment à l’encontre de la volonté du chef d’État.
En effet, lors d’un tout récent congrès, « […] Erdogan a exhorté les ménages au patriotisme économique en leur demandant “de vendre leurs devises et leur or pour investir dans l’économie nationale et la production“.
La fin de la propriété privée et individuelle ? Yes, Sir!
Ces récents évènements ne sont pas sans rappeler certaines phrases chocs des élites financières. Il est effectivement important de garder en tête le propos de Christine Lagarde, à la tête de la BCE, selon lequel “On sera plus content d’avoir un emploi plutôt que d’avoir une épargne protégée”
Le propos de Klaus Schwab, directeur du Forum économique de Davos, vise également à annihiler toute forme de propriété en énonçant que “[d’ici 2030] Vous ne posséderez rien et vous serez content de cela”.
Pourtant, les turcs ne l’entendent pas tout à fait de cette oreille et ils placeraient leur argent à plus de 40% en Or contre seulement 20% en dollars US. La livre turque ayant perdu fortement de sa valeur, un dixième de la population interrogée conserverait son épargne en livre turque.
Alors non, ce n’est pas le Bitcoin qui fait office de refuge en cas de défaillance ou de peur quant à la valeur d’une monnaie. Non, c’est bel et bien l’Or. Cette valeur refuge se caractérise comme telle car, depuis des milliers d’années, elle sert unanimement de réserve de valeur à l’échelle planétaire. A ce sujet, Jean-Claude Trichet déclarait dernièrement que l’Or était tout simplement la liquidité suprême.
Pour conclure, avoir de l’Or dans son patrimoine est une vraie sécurité, un vrai plus au même titre que l’Argent métal d’ailleurs.
Si la plupart des valeurs boursières ou monétaires du siècle en cours risquent de dévisser complètement, il est logique de se prémunir contre ces fléaux déjà connus au cours des vingt premières années de l’an 2000.